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Diplômée de littérature française et formée aux cours d’Arts plastiques de la ville de Paris, Catherine STOLL- SIMON distribue son activité artistique entre écriture et travail de peintre- plasticienne matiériste.

Ses nombreux séjours aux Antilles, en Afrique de l’Ouest et au Maghreb ont nourri son intérêt pour le dialogue des civilisations et des cultures et l’ont notamment amenée à participer, aux côtés d’Africanistes reconnus, aux travaux du Cercle littéraire Amadou Hampâté Bâ, dont elle a animé la revue. Elle s’est par ailleurs impliquée dans la tenue d’évènements telle que l’Année de l’Algérie en France (2002) ou les travaux de la Chaire de l’Université de Tunis pour le dialogue des civilisations et des religions (2005 à 2010). Elle a également développé une collaboration active avec l’Institut du Monde Arabe à Paris (Articles pour Qantara, la revue de l’IMA, co-auteur des textes de l’exposition « L’Emir Abd El Kader, un homme, un destin, un message » présentée dans plus de 30 villes de France et au Conseil de l’Europe). Passionnée par les cultures nomades, elle a été membre, pendant plusieurs années, de la Fondation internationale des déserts du monde.

Ses textes poétiques, essai, carnets de voyage et roman ont été publiés en France, en  Tunisie, au Maroc et en Algérie, en français et en arabe. Elle contribue également à des revues dont Les Cahiers du sens (Nouvel Athanor).

Son travail de plasticienne, qu’elle a commencé à développer bien antérieurement  à l’écriture, témoigne de son goût de « l’ailleurs » et, dans une première « époque », transporte vers les horizons caribéens  de l’altérité.

Dépassant rapidement la forme figurative, il se fait ensuite « Célébration » spirituelle  de la Terre-Mère et des matières naturelles, végétales et minérales. Pendant plusieurs années, Catherine Stoll-Simon, à partir de  bois fossilisés, de sables, de fragments de pyrite, ou de lapis-lazuli, ou encore d’écorces de palmiers, construit la « matière  première » de son œuvre qui invite à un retour au primordial et à une reconnexion à la fois sensorielle et ontologique avec notre « moi sauvage ».

Peintes sur des dosses de bois brut, ces œuvres totémiques visent à  la remémoration de notre nature initiale et à  cette « fréquentation de l’élémentaire », chère à Aimé Césaire, trop souvent  laissée pour compte par  les cultures occidentales « hors sol » du 21ème siècle…

Plus récemment, la référence spirituelle de son travail se renforce, évoquant des icônes abstraites, tout à la fois  sources d’intériorisation et objets  de contemplation. L’usage de l’or, des pierres et des ornements, mêlés à l’insertion de textes philosophiques, renvoie à une sacralité sans religion, à un élan lumineux vers l’au-delà de la matière.

Le « travail » de création devient « rituel » et les matériaux nobles, évacuant toute intention « décorative », font antidote à la toute-puissance de notre monde virtuel. L’œuvre est alors  invitation au silence et au dialogue intérieur. En ce sens, au-delà de sa valeur esthétique, elle agit comme un « outil » de questionnement sur soi et sur le monde.

Œuvres littéraires parues   

Le Cercle intime ; (Poèmes). Ed. Le Petit Véhicule. 2000.

Goût de lumière, recueil inspiré du Sahara tunisien, édité en version bilingue français/arabe par la Maison de Poésie de Tunis. 2005.

Mise en Etre, poèmes ontologiques. Ed. Le Scribe- L’Harmattan. 2006.

Si Mahmoud ou la renaissance d’Isabelle Eberhardt (Essai). Editions Zellige. 2006.

2006  Parution de  l’édition marocaine (Tarik Editions).

2007 Parution de l’édition algérienne (Alpha Editions).

2008  Parution de l’édition tunisienne (Editions Elyzad).

Carnets Tunisiens (Carnets de voyage). Editions Sahar (Tunisie). Edité en français,   puis en arabe. 2010.

Douz, Nomade je suis… Editions Sahar (Tunisie) 2010.

De l’autre côté de la mer (Roman) Editions Sahar (Tunisie). 2011.

Là où la Terre saigne, Textes éco-poétiques. Editions Le Jour se lève. 2018.

Funambules de Kochi. Editions BoD, bilingue français-anglais. 2019.

Expositions collectives

Avant 2000 :

Salon d’Automne,    

Salon des Artistes français,

Salon des Indépendants ;

Depuis 2000 : Espace Alberica (Paris 8) à l’occasion de Journée de la femme(2003),

Festival de  Tazerka  (Tunisie. 2003). Festival international des Arts plastiques de Maharès (Tunisie, 2003),   

Biennale de Dakar (2005).      

Festival de Ghar El Mehl ( Tunisie 2008).

Galerie Metanoïa (Paris 2015),    

Résidence artistique (6 mois) et    exposition à Jour et Nuit Culture (Paris 2015).

3ème Biennale d’art sacré contemporain (Pantin 2016) Laudo Si.

Mi-Nuit Blanche, Uzès (Gard) Galerie B. Guzzo, Artiste invitée.(Septembre 2017).

Le Mas Cambon. Collorgues (Gard) Décembre 2017.

Biennale Internationale de Kochi-Muziris (Inde/Kérala). 2018-2019.

 

Expositions personnelles

Avant 2000 : Aéroport d’Orly 

Depuis 2000, à Paris :

Galerie Séguier ;

Librairie-Galerie« Cygne  des  temps »,   avec le concours de l’’Association, « La Porte des Poètes »,

Marché de la Poésie,

Quotidien « Les Echos »,

Press Club de  France,

Galerie « Alice au pays des  Artistes »,

Espace culturel Le Scribe- L’Harmattan.

Kashi Art Gallery, Kochi (Kérala, Inde du Sud). Résidence et exposition. 2018

A graduate in French literature and also trained in plastic arts in Paris, Catherine STOLL-SIMON divides her time between writing and her plastic painter work.

Catherine Stoll-Simon’s many trips to the French West Indies and to West and North Africa have developed her long-standing interest in the dialogue between civilizations and cultures.  This journey led her to take part alongside distinguished Africanists in the work of the literary circle Amadou Hampâté Bâ where she edited the group’s magazine.

She also contributed to different cultural events such as the Year of Algeria in France (2002) or Tunisia’s University workshops for the dialogue of civilizations and religions (2005-2010).  She also actively collaborated with the Arab World Institute (writing articles for their magazine Quantara).   She was also the co-author of texts for the exhibition «  Emir Abd El Kader, a man, a destiny, a message  » shown in over 30 cities in France and supported by the European Council. 

Passionate about Nomad cultures, she was a member of the International foundation for worldwide deserts volunteering her time for many years.

Her poetic texts, literary essays, travel diaries and novels have been published in France, Tunisia, Morocco and Algeria, in French and translated into Arabic.  She also regularly contributes to leading French literary reviews (Le Nouvel Athanor).

Her work as a visual artist began long before her writing career and shows her great love for «  elsewhere  » and, in her early years illustrates Caribbean horizons of cultural differentiation.

Quickly leaving behind figurative forms, her work becomes a spiritual “celebration” of Mother Earth and of natural, vegetal and mineral materials.  For several years, from fossilized wood, sand, pieces of pyrite lapis-lazuli, and palm bark, Catherine has built the «  raw material  » of her work and invites a return to our archaic roots – a reconnection which is both sensory and ontological to our own “inner wildness.”

Painted on rough wood slabs, these totemic works remind us about our true primitive nature and also the «  return to nature  » so cherished by Aimé Césaire and all too often forgotten by alternative Western societies in the 21st century.

More recently, her work has becomes more spiritual, suggesting abstract icons leading us towards interiorization and suggesting objects for meditation.  The use of gold leaf, stones and ornaments inscribed with philosophical texts suggests sacredness without religion, and a luminous universe beyond the actual materials used.

The creation of her work becomes a ritual and the materials take on a noble form, which goes beyond the decorative aspect and into the omnipotence of our virtual world.   Her work is an invitation to both silence and inner dialogue.  Beyond its aesthetic value her art acts as a conduit to openly question oneself and the world we live in.

Literary works published

Le Cercle intime  ; (Poèmes). Ed. Le Petit Véhicule. 2000

Goût de lumière, recueil inspiré du Sahara tunisien, édité en version bilingue français/arabe par la Maison de Poésie de Tunis. 2005

Mise en Etre, poèmes ontologiques. Ed. Le Scribe- L’Harmattan. 2006.

Si Mahmoud ou la renaissance d’Isabelle Eberhardt (Essai). Editions Zellige. 2006.

2006  Parution de  l’édition marocaine (Tarik Editions)

2007 Parution de l’édition algérienne (Alpha Editions)

2008  Parution de l’édition tunisienne (Editions Elyzad)

Carnets Tunisiens (Carnets de voyage). Editions Sahar (Tunisie). Edité en français, puis en arabe. 2010

Douz, Nomade je suis… Editions Sahar (Tunisie) 2010

De l’autre côté de la mer (Roman) Editions Sahar (Tunisie). 2011.

“Là où la terre saigne”. Textes eco-poétiques. Editions Le Jour se lève. 2018.

Funambules de Kochi. Editions BoD, bilingue français-anglais. 2019

 

Collective Exhibitions

Before 2000  :

Salon d’Automne,    

Salon des Artistes français,

Salon des Indépendants  ;

For 2000  : Espace Alberica (Paris 8) à l’occasion de Journée de la femme(2003),

Festival de  Tazerka  (Tunisie. 2003). Festival international des Arts plastiques de Maharès (Tunisie, 2003),   

Biennale de Dakar (2005)      

Festival de Ghar El Mehl (Tunisie 2008).

Galerie Metanoïa (Paris 2015),    

Résidence artistique (6 mois) et    exposition à Jour et Nuit Culture (Paris 2015)

3ème Biennale d’art sacré contemporain (Pantin 2016) Laudo Si.

Mi-Nuit Blanche, Uzès (Gard) Galerie B. Guzzo, Artiste invitée.(Septembre 2017)

Le Mas Cambon. Collorgues (Gard) Décembre 2017.

Biennale Internationale de Kochi-Muziris (Inde/Kérala). 2018-2019.

 

Personal Exhibitions

Before 2000  : Aéroport d’Orly 

For 2000, à Paris  :

Galerie Séguier ;

Librairie-Galerie«  Cygne  des  temps  »,   avec le concours de l’’Association, «  La Porte des Poètes  »,

Marché de la Poésie,

Quotidien «  Les Echos  »,

Press Club de  France,

Galerie «  Alice au pays des  Artistes  »,

Espace culturel Le Scribe- L’Harmattan.

Kashi Art Gallery, Kochi (Kérala, Inde du Sud). Residency and exhibition. 2018